vendredi 21 septembre 2007

LE SACRILÈGE

La très traditionnelle communauté du sumo est en émoi après la tentative d’une femme de s'introduire de force sur la zone de combat : le Dojo, où considérées comme impures, les femmes sont proscrites par le rite religieux qui accompagne les combats.
L’ AFP de TOKYO a annoncé mercredi, qu’une japonaise a brusquement tenté de grimper sur le dojo lors d'un intermède entre deux combats en plein tournoi d'automne à Tokyo. Un lutteur a interrompis ça course et l'a fait descendre du Dojo avant même qu'elle n’ai posé le bout du pied le cercle de combat en zone sacrée.
La presse populaire sportive, qui a rapporté l'incident à la Une de tous les journaux, photos à l'appui, considère que l'inconvenante a brisé la tradition millénaire de la lutte, en tentant cet affront. "Ils l'ont évidemment empêchée de pénétrer dans la zone de combat et elle n'a pas fait obstacle au déroulement des matches. Toutefois, une tradition de 1.400 ans a été brisée par la présence d'une femme sur le dojo", affirme le quotidien sportif Nikkan.
La tradition millénaire du sumo à 2.000 ans et proscrit la présence féminine sur le "ring" de combat, conformément aux rituels shintoïstes considérant comme impur le contact avec le sang féminin, en période d'écoulement menstruel ou d'accouchement. Jusqu'au 19e siècle, les femmes n'étaient même pas autorisées à assister aux rencontres de sumo.
Interpellée par la police, la spectatrice a été relâchée peu après. Elle avait entre ses mains des tracts sur lesquels étaient inscrits : "A l'aide. Esprits démoniaques".
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PRÉFÉRER LE WEB AU SEXE

Aux Etats-Unis, le lit est supplanté par l’écran d’ordinateur et l’Internet. Une étude (1) montre que naviguer sur le Web est devenu une véritable drogue, au point d’être préféré à une partie de jambe en l’air ou à une soirée entre amis. 15% des sondés disent ressentir le besoin impératif d’aller titiller la Toile au moins une fois par jour. L’addiction est un plus faible pour 21% du panel qui se satisfait avec une visite tous les deux jours. Et les autres, ceux qui peuvent se passer de la Toile, quelques jours, ils représentent 19% des interrogés.

Angoisse

Selon Ann Mack, responsable de l’enquête pour l’agence de publicité américaine JWT, «quand les gens ne peuvent pas se connecter, ils se sentent anxieux, angoissés, seuls.» Près de la moitié des personnes interrogées reconnaissent que sans l’accès à l’Internet «quelque chose d’important leur manque». Car, il est vrai, les moyens de communication du Web (Chat, Webcam) permettent aux internautes de rester en contact permanent avec familles, proches ou amis éloignés.

Jamais sans ma Toile

Grand perdant: les rapports humains directs. En raison du temps passé sur l’Internet, 28% avouent consacrer moins de temps aux tête-à-tête. Et une personne sur 5 déclare même dépenser moins de temps pour les rapports sexuels du fait de leur addiction. D’après l’enquête, le Web est considéré comme plus important que le téléphone portable. Ne parlons pas de la télévision reléguée loin derrière le Web selon l’enquête de JWT.

(1) Enquête réalisée par l’agence de publicité JWT auprès de 1.011 adultes américains entre le 7 et le 11 septembre 2007.